"Il faudrait plus de temps" : c’est l’avis unanime des stagiaires qui sont venus suivre les 96 h de formation à Paris au siège de l’École Nationale des Métiers du Funéraire (ENAMEF) école de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), pendant ce mois de mars.
Raymond, venu du Cameroun souhaitait confronter notre savoir-faire français et nos pratiques avec celles de son pays. "Je rentre chez moi avec l’envie de monter un projet de partenariat avec l’E.NA.ME.F. Nos lois sont différentes, bien sûr, mais c’est surtout la formation qui compte ; ici elle est particulièrement riche et l’on ne voit pas le temps passer".
Pour Lidvine, qui est venue du Cher, "les formateurs sont passionnés et l’on a envie de s’y mettre tout de suite. Si j’avais un bureau, là maintenant, je ferais des contrats obsèques. Ces deux jours de formation avec les contrats FAPE Obsèques sont parfaitement organisés, Mario Metta est très accessible et je sais déjà "faire" en seulement deux jours. C’est incroyable !"
"C’est un groupe d’une très grande qualité et tous ceux qui parmi eux recherchent du travail méritent réellement d’en trouver" indique Jean-Claude Simon, qui les a suivis pour leur donner des explications sur les cimetières et les concessions et qui en profite pour les faire réviser un peu le Code Général des Collectivités Territoriales.
"L’accent est mis au maximum sur la pratique et le nombre des intervenants" rappelle Florence Fresse. "Plus d’un stagiaire sur deux rejoint notre secteur après une expérience dans d’autres domaines. Se contenter d’un seul formateur vis-à-vis de ces personnes serait appauvrissant, elles disent toutes dans le questionnaire anonyme qui leur est remis en fin de stage, qu’elles ont pu entrevoir la vie de l’entreprise au travers de son dirigeant, et à mon sens cela contribue à leur envie de devenir des pros dans nos TPE et PME. D’autre part, les entreprises me font confiance en embauchant des stagiaires de l’école et n’hésitent pas à me donner des conseils".
Roland Soul, par exemple, m’avait téléphoné après avoir embauché Antoine aux pompes funèbres de Normandie, à Domfront, et avait exprimé le souhait que nous formions nos stagiaires pour qu’ils sachent remplir un avis de décès dans la presse. Depuis deux ans, c’est chose faite. Pour que l’école fonctionne, ce qui est aujourd’hui le cas, la passerelle doit pouvoir s’emprunter dans les deux sens.
Prochaine formation 96 h du 7 au 25 juin 2010.
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