Gouvieux : la Maison Bourson Pauchet inaugure sa deuxième chambre funéraire

Cette maison funéraire est en effet le fruit du travail de toute une famille qui œuvre depuis cinq générations dans le secteur de la taille de pierre, de la marbrerie et des pompes funèbres. Cette famille est donc extrêmement connue dans la région par l’ensemble de la population qui fait appel à elle lors du décès d’un proche ou pour concevoir, fabriquer et poser un monument funéraire, du plus simple au plus exceptionnel. Il était donc bien normal que nombreux aient bravé la météo maussade pour se rendre à cette inauguration.

La réputation et l’ancrage local ne sont plus à démontrer pour cette société familiale née à Gouvieux en 1901. Elle a tout d’abord su s’imposer comme le symbole du savoir-faire français en matière de travail de la pierre (essentiellement calcaire) pour rapidement devenir un des tout premiers artisans marbriers sur le plan national.

Cette passion s’est transmise de père en fils et a permis non seulement à l’entreprise de s’affirmer comme la spécialiste de la marbrerie funéraire classique, produisant aujourd’hui l’essentiel des monuments en pierre de taille posés ou restaurés dans les plus grands cimetières parisiens (Père-Lachaise, Montparnasse, Montmartre etc.) mais aussi comme un orfèvre en matière de restauration de nos monuments nationaux qui font la renommée de la France à travers le monde.

Ainsi l’amour du métier et l’expertise de la pierre ont conduit au fil des années la société à participer à des chantiers de restauration sur Le Louvre, l’Opéra Garnier de Paris, le Grand Palais, l’église Saint-Sulpice, l’Hôtel Matignon ou encore l’Élysée !

Et il y a fort à parier, même si la famille fait preuve d’une extrême modestie sur le sujet, que la grande et universelle cathédrale de Notre Dame recevra elle aussi, pour panser ses plaies, les soins prodigués par les artisans spécialisés de la Maison Bourson. D’ailleurs la devise de l’entreprise n’est-elle pas "Une pierre sur chaque édifice" ? On peut donc dire que sur le plan national la Maison Bourson est un exemple et une fierté de la réussite par la passion de l’art et l’amour de la culture française.

Même si le toujours jeune et humble René Bourson (77 ans) reste discret sur ce qu’il a réussi à construire et perpétuer au fil des années, il faut lui reconnaître le talent d’avoir su embarquer avec lui tous les membres de la fratrie, depuis son épouse jusqu’à ses petits-enfants en passant par son fils Alain et sa très dynamique belle-fille Agnès, elle-même par ailleurs présidente de région (Oise, Val d’Oise et Somme) du GOFI dont elle est également administratrice depuis cette année.

Autant dire que la passion du métier s’accompagne d’une volonté farouche de rester indépendant afin de préserver le savoir-faire de l’entreprise et d’éviter de la perdre dans la fausse culture artisanale d’un groupe funéraire industriel.

Et pour conduire à bien cette mission l’entreprise ne cesse d’investir encore et encore. Ainsi, au-delà des chambres funéraires de la Maison Bourson, la société a également consacré sous la baguette d’Alain Bourson, beaucoup de moyens pour organiser la planification de sa production à travers l’acquisition d’un logiciel unique de programmation des chantiers, la construction d’un très grand show-room de monuments et plus récemment l’acquisition d’un robot destiné à travailler la taille de pierre sur des blocs de très grande dimension. Moins d’une dizaine d’exemplaires de cette machine italienne unique est en fonction aujourd’hui dans toute l’Europe.

Mais à cette volonté permanente de toujours produire des monuments funéraires de première qualité pour ses clients, l’entreprise s’est aussi donné pour mission de mettre à disposition des familles en deuil les meilleurs services possibles. Cette seconde chambre funéraire en est la bonne illustration.

Constituée de quatre salons funéraires modulables, elle est un ouvrage chaleureusement décoré et parfaitement adapté à la région. Elle constitue désormais une solution d’utilité publique pour les familles en deuil. En parallèle, il est utile de rappeler que l’entreprise est également copropriétaire de la société ALLIANCE FUNÉRAIRE qui opère pour la totalité de ses convois et cérémonies funéraires comme pour d’autres grands marbriers parisiens et franciliens (Caruel, Viardot, Jaboin ou encore Martin). Rappelons qu’ALLIANCE FUNERAIRE avait conduit, pour la Maison Jaboin, les services funéraires de Johnny Hallyday.

La Maison Bourson Pauchet est l’illustration qu’une entreprise familiale indépendante peut aussi constituer un exemple et une réussite dans la profession. "Il n’est point besoin de marque nationale pour gagner le cœur de la population et des clients, rappelle Agnès Bourson. Notre engagement quotidien sur le terrain et notre passion du métier nous portent pour emmener notre entreprise vers son accomplissement : celui de la qualité totale et de la satisfaction complète des familles".

Un engagement dont la famille Bourson et les cinquante-cinq salariés de l’entreprise peuvent s’honorer.