FFPF : à la rencontre de ses adhérents

"Nous sommes situés à Courtenay, c’est une commune d’environ 4 000 habitants, qui a vu naître Aristide Bruant en 1851, entre autres. Implantés rue du Mail, à deux pas de la mairie et des principaux commerces de proximité. Nous disposons d’un grand magasin, ce qui nous permet de proposer un large choix d’articles funéraires (compositions tergal, vases, plaques, etc.). La société dispose également de sa propre marbrerie ainsi que d’un funérarium, qui évite aux familles des déplacements importants, compliqués lorsque les personnes sont âgées. Notre funérarium vient d’être rénové pour répondre encore mieux aux besoins des familles.

En ce qui me concerne, j’ai exercé dans les soins à la personne en qualité d’aide-soignante diplômée d’État pendant 18 ans. Mon parcours s’est essentiellement effectué en milieu hospitalier. Il y a un peu moins d’un an, je me suis questionnée sur les soins que je pourrais continuer à apporter à la personne, aux familles, et de là est venu mon souhait d’une reconversion professionnelle. Le choix du funéraire, notamment dans les pompes funèbres, s’est alors tout de suite imposé à moi.

Très sincèrement, avec un an d’expérience aujourd’hui dans ce secteur professionnel, je ne pensais pas être à même d’apporter autant aux personnes dans la peine à la suite de la perte d’un être cher. Je me rends compte de ce que mon ancienne activité apporte à mon quotidien : j’échange "facilement" quant au décès lié à la maladie, les familles se sentent comprises, entendues dans leur souffrance face à cette perte brutale. J’apporte de la bienveillance, un sourire de réconfort, un sourire de "je comprends ce que vous vivez", "j’entends ce que vous avez traversé".

Et chez les Pompes Funèbres Guérin, du fait que nous sommes tous assez polyvalents, je me vois épanouie depuis ma prise de poste en tant que conseillère funéraire/maître de cérémonie. Je n’imaginais pas vivre un métier funéraire avec autant de passion."

Résonance : Quelle place occupe la Fédération dans votre vie professionnelle ?

Jessica Roche : La FFPF est une Fédération funéraire qui se place à notre niveau et qui répond toujours à nos demandes. Les Pompes Funèbres Guérin y sont adhérentes depuis de nombreuses années. L’équipe de la Fédération est facilement joignable, apporte rapidement la lumière sur des questions qu’on leur pose. Florence, Sandra et Marie-Sophie se renseignent le cas échéant lorsque la situation est complexe et reviennent vers nous dès qu’elles ont validé et vérifié leur réponse.

J’ai aussi bénéficié des services de l’école de la Fédération, l’École Nationale des Métiers du Funéraire (ENAMEF), pour suivre ma formation de conseillère funéraire, en visioconférence et en présentiel. L’école apporte de solides connaissances qui se révèlent vite utiles en entreprise. Florence Fresse, sa directrice, m’a personnellement appelée pour me communiquer mes notes de diplôme, après les épreuves et les délibérations du jury.

R : Des passions en dehors du métier ?

JR : En dehors du métier de conseillère funéraire, je suis une passionnée de musique, une vraie mélomane ! J’aime aussi plus que tout profiter de moments en famille avec mon conjoint et notre petite Élise, âgée de 4 ans et demi.

R : Votre vision de l’avenir du métier…

JR : Directement liés à la mort, un sujet tabou, ces métiers peinent à séduire. Cependant, le funéraire est un secteur en plein essor, ce sont des métiers d’avenir et qui sont créateurs d’emplois. Les gens commencent à percevoir d’un œil différent ce qui se rattache au secteur funéraire à travers les échanges que l’on a avec eux, à travers l’attention et l’écoute particulières qu’on leur porte. L’accès au métier se démocratise chez la "jeune population" en recherche d’emploi ou en reconversion. Le funéraire ne risque pas de s’essouffler.