Le Pôle funéraire public de Toulouse poursuit son développement

Implanté à quelques pas des Jardins du Barry depuis 1997, le centre funéraire regroupe l’ensemble des services funéraires, état civil et cimetières. Devenu "Pôle Funéraire Toulouse Métropole" (PFTM) en 2016, le service public funéraire propose l’organisation des obsèques et tous types de cérémonies funéraires aux habitants des 37 communes de la Métropole. Poursuivant son développement et sa modernisation, il ouvrait en novembre dernier une nouvelle agence en centre-ville après l’ouverture d’un nouvel espace cinéraire au sein du cimetière de Terre-Cabade.

Afin de renforcer son accessibilité, le PFTM propose depuis le 16 novembre dernier de recevoir les familles dans une nouvelle agence, antenne du Pôle funéraire central, située au 10 rue de Metz, en plein centre de la ville. Cette ouverture s’inscrit dans un programme mené depuis plusieurs années, de rénovation des différents locaux (crématorium de Cornebarrieu et Centre funéraire), d’ouverture d’un nouveau crématorium au sud de Toulouse et de développement de nouveaux services.

Comme le rappelait Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, à l’occasion de sa visite des nouveaux locaux : "D’une part, la vie des Toulousains va être facilitée, et d’autre part nous serons plus accessibles et plus visibles. Ce développement s’inscrit également dans l’affirmation des valeurs de service public défendues et revendiquées par la Ville de Toulouse : "conformité, qualité, disponibilité, confidentialité, assistance, équité, protection et neutralité".

En outre, par son caractère public, le PFTM pratique une politique tarifaire de modération des prix très engagée, ainsi que n’a pas manqué de le rappeler Ghislaine Delmond, adjointe au maire de Toulouse et conseillère métropolitaine, en charge des cimetières, pompes funèbres et crématoriums : "Nous avons aussi une dimension sociale par la prise en charge des obsèques des personnes isolées et sans ressources." Sous la direction de Karine Bonnin, directrice du PFTM, cette nouvelle antenne s’ajoutera au centre funéraire historique et aux crématoriums de Cornebarrieu et de Toulouse Sud.

Créé en 1834, le cimetière de Terre-Cabade, d’une superficie de 33 hectares, est le plus vaste des 11 cimetières de la ville de Toulouse. Depuis septembre dernier, le cimetière abrite un nouvel espace cinéraire composé d’un puits de dispersion et d’un columbarium de 120 cases pouvant accueillir une ou deux urnes chacune, situé près de la porte de la Colonne. Ces nouveaux équipements se caractérisent par leur dimension intimiste singulièrement propice au recueillement, et par un souci de préservation du patrimoine urbain. Le columbarium a en effet été créé dans une ancienne maison toulousaine préalablement rénovée, et le puits de dispersion, élégant et discret, a été aménagé dans le patio menant au columbarium.

Première extension du cimetière de Terre-Cabade inaugurée en 1915, le cimetière Salonique en constitue le "nouveau cimetière", abritant notamment le monument aux morts de la Première Guerre mondiale et l’ancien monument aux morts de Philippeville, commune de l’ancien département de Constantine en Algérie française, acheminé à Toulouse en 1962. L’allée plantée de pins parasols menant au monument aux morts de la Première Guerre mondiale exigeait d’être replantée et rendue plus accessible au passage des véhicules.

Soucieuse des nouvelles exigences climatiques et environnementales, le parti pris de la Ville de Toulouse a été de remplacer les arbres abattus et de les relier par une bande fleurie pouvant être occasionnellement piétinée lors des inhumations dans les caveaux de l’allée. Cette rénovation, à l’instar de la suppression du bitume d’une autre allée du cimetière Salonique, s’inscrit dans le plan de végétalisation des cimetières rendu obligatoire par le passage en 2019 en entretien sans produits phytosanitaires, et visant à faire de Terre-Cabade un parc urbain, "îlot de fraîcheur et de diversité".