UCE : "Les nouvelles sépultures du futur, sépultures écologiques"

Parmi les présents, des représentants de culte, des élus locaux, un membre du Pôle Funéraire Public, Olivier Vérité, secrétaire général de la FNF, ainsi que quelques personnes de la société civile, et, bien sûr, de nombreux représentants des crématistes de France, mais également de Belgique.

Après l’accueil bienveillant des organisateurs, s’est déroulé un exposé très complet et très documenté sur le procédé de l’aquamation, la crémation par l’eau. Cette présentation a soulevé de nombreux questionnements : sur l’éthique et la dignité que l’on doit porter au défunt, sur les statuts fondamentaux des êtres humains, ou encore sur le lieu de mémoire et de recueillement pour conserver le souvenir du disparu et les conséquences psychologiques qui pourraient suivre à l’aquamation. Des questions également relatives au droit et à la réglementation, en vigueur ou à venir.

En milieu de matinée, Maria Fortunova, maître de conférences à l’université de Lorraine, a présenté un tour d’horizon des aspects de droit européen sur la question des différents modes de sépultures. "Je dois dire que j’ai trouvé son exposé très intéressant, car il permet d’avoir une vision plus étendue du funéraire, au-delà de nos frontières."

Malheureusement, le sujet suivant, sur l’humusation, n’a pu être présenté aux participants, en raison de l’absence de Mathieu Touzeil-Divina, professeur à l’université de Toulouse Capitole.

Après une pause déjeuner, une grande partie de l’après-midi fut consacrée à la question de la fin de vie et au suicide assisté. "Le sujet, vous l’imaginez, est très clivant et le débat était intense, remontant de nombreux arguments très contradictoires parmi les membres de la table ronde."

Remerciement à Jo le Lamer d’avoir transmis l’invitation à la FFPF pour participer à cette journée bien remplie.

 

Propos recueillis par Florence Fresse

Résonance n° 199 - Janvier 2024