Dans un contexte de mondialisation des échanges, les déplacements à l’international se sont multipliés. En cas de décès d’une personne à l’extérieur de son pays d’origine, se pose le sujet du rapatriement du corps. Aujourd’hui, seules des organisations particulièrement bien structurées sont en capacité de réaliser cette mission sensible. Une fois de plus, le Groupe OGF affirme son leadership au service des familles en deuil.
Tous les professionnels du funéraire connaissent OGF au travers de ses différentes enseignes, PFG, Roblot, Henri de Borniol, Essentiel ou encore son label Dignité Funéraire. Mais connaissons-nous vraiment l’étendue du champ d’actions du leader français du funéraire ? La chaîne de valeur d’OGF s’exprime, sur tout le parcours du défunt, au travers de ses 6 000 collaborateurs dans toute la France et de structures performantes.
Dans l’accomplissement de sa mission, le Groupe dispose de moyens exceptionnels : 1 200 agences partout en France métropolitaine, plus de 600 maisons funéraires, 90 crématoriums, 2 usines de fabrication de cercueils et près de 400 centres logistiques(*).
Il est un secteur peu connu mais essentiel qui mérite aujourd’hui toute notre attention : le rapatriement des défunts. Avec 5 500 transports longue distance, 1 500 rapatriements, dont 1 000 en transports aériens vers l’étranger au cours de l’exercice, ce service OGF repose sur une parfaite connaissance et maîtrise des impératifs socio-culturels des différents pays, de leurs us et coutumes, mais également du contexte juridico-administratif souvent bien éloignés de nos pratiques hexagonales.
Une parfaite maîtrise des différents flux
Bénédicte Akassé, responsable du service rapatriement, apporte son expertise fondée sur une longue expérience dans le secteur de l’assistance médicale : "Nous intervenons à différents niveaux, aussi bien au service des grands comptes – assisteurs, institutions, ministères, ONG, grandes associations – que des particuliers. Depuis bientôt 40 ans, nous avons développé un savoir-faire unique au sein de notre service, qu’il s’agisse de rapatriements en France ou bien vers ou depuis l’étranger.
Notre particularité est notre offre tarifaire particulièrement compétitive et ce sur l’ensemble du globe à l’exception de la Corée du Nord. Cette organisation se fonde sur un réseau de partenaires internationaux dense, fiable et constamment remis à jour. Il est composé à 90 % d’opérateurs funéraires locaux, mais également d’assisteurs, tous spécialistes du rapatriement. Il évolue en fonction des demandes et des volumes traités, avec une efficience que nous évaluons en permanence pour garantir le meilleur service aux familles."
Des interventions uniques et personnalisées
"La demande s’exprime au niveau européen, mais également à celui du bassin méditerranéen, du Maghreb et de l’Afrique, qui constituent une large part de nos demandes, mais aussi du continent américain et de l’ensemble de l’Asie", souligne Bénédicte Akassé, et d’ajouter : "Les éléments déclencheurs sont de trois ordres : soit le défunt disposait d’un contrat de prévoyance funéraire, soit il était détenteur d’un contrat d’assurance spécifique voyage souscrit avant son départ. Ce dernier peut être également un contrat cadre qui couvre l’auto, l’habitation, les risques de la vie, mais aussi un contrat rattaché à la carte de crédit. Le dernier cas est celui où le défunt ne dispose d’aucune couverture assurantielle. De facto, c’est à la famille de financer le rapatriement.
Quel que soit le contexte du décès, nous sommes en capacité d’intervenir immédiatement avec la plus grande efficacité, y compris dans un environnement particulier et exceptionnel comme une catastrophe naturelle ou au sein d’une zone de conflit, étant complémentaires des autorités locales ou ministérielles compétentes. Chaque décès est unique et suppose de notre part une réponse de même nature."
Linguistique et multiculturalisme
"Notre service compte onze collaborateurs permanents, ayant une parfaite maîtrise, orale et écrite, d’au moins deux langues étrangères en sus de leur langue natale. La connaissance linguistique est certes indispensable dans l’exercice de notre activité, mais elle est nécessairement couplée avec celle des dimensions sociologiques, juridiques et culturelles des pays avec lesquels nous sommes en rapport.
Tous nos opérateurs suivent a minima la formation réglementaire de "conseillers funéraires". Nous attachons une très grande importance à ce socle car, outre nos interlocuteurs internationaux, institutionnels et de transports, la relation avec les familles est essentielle. Nos échanges avec elles ne souffrent d’aucune approximation", et de préciser : "Il faut en moyenne deux années pour accompagner et former nos collaborateurs au niveau de nos exigences.
Par ailleurs, nous observons une évolution des technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la reconnaissance de texte ainsi que de la traduction vocale simultanée. Par exemple, lors d’un décès dans une région reculée du Népal, la pratique du népali et de ses subtilités n’est pas chose courante, et l’anglais n’est pas nécessairement bien maîtrisé par tous les Népalais. Dans ce cas, l’IA peut effectivement apporter une réponse, permettant un dialogue efficace. Nous sommes très attentifs et totalement opérationnels sur cet apport technologique en évolution rapide, qui va à terme enrichir notre activité."
La puissance d’un grand réseau international
Il est indéniable que le réseau logistique noué par OGF à l’international est déterminant dans la conduite des opérations de transport et de rapatriement. "Certains pays, notamment le Portugal et l’Espagne, inhument dans les 24 heures. Notre service est dimensionné pour avoir la réactivité attendue.
Où que ce soit dans le monde, nos interlocuteurs sont familiers de nos exigences ce qui permet un gain de temps précieux dans le traitement de nos demandes. N’oublions jamais que les familles sont en deuil et que notre devoir est de leur apporter le meilleur soutien.
Notre réseau de partenaires à l’international s’est consolidé au fil de quarante années d’exercice du service. Il évolue et s’affine en permanence. Il est une référence reconnue internationalement. Soulignons également qu’au niveau mondial les opérateurs funéraires, toutes enseignes confondues, se sont remarquablement professionnalisés. Nous constatons chaque jour que la concurrence a fait évoluer positivement les politiques tarifaires et la qualité des services.
De plus, les moyens de communication actuels nous permettent de nouer des relations beaucoup plus facilement, même en visioconférence. Le marché international du funéraire ne connaît plus les distances et évolue dans le bon sens. Nous apprenons à nous connaître, à nous rencontrer et à échanger au sein d’organisations internationales, telle que l’association FIAT-IFTA.
Tout ceci contribue à plus d’efficacité, d’efficience et de partage pour la résolution de problèmes parfois complexes, toujours uniques", conclut Bénédicte Akassé.
Jérôme Maniaque
Nota :
(*) Chiffres au 31 mars 2024.
Résonance n° 206 - Août 2024
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