Le salon FUNÉRAIRE GRAND SUD approche à grands pas !

Cercueils, urnes, corbillards, machines à graver, monuments funéraires ou encore logiciels, tous les incontournables du funéraire seront présentés sur le salon. Venez à la rencontre des fournisseurs et des artisans et assistez à des démonstrations réalisées en direct. Le salon, ayant à cœur de soutenir l'innovation, met à l'honneur les startups et les dernières tendances : digitalisation, empreinte et mémoire numérique des défunts, financement participatif… Afin de répondre aux problématiques actuelles du funéraire, le salon portera également des thématiques fortes telles que la digitalisation, le recrutement ou encore les nouveaux modes de sépultures à travers des ateliers et conférences.

Les visiteurs pourront notamment assister à une table ronde animée par Sarah Dumont, fondatrice de Happy End avec la participation de la Confédération des Professionnels du Funéraire et de la Marbrerie (CPFM), Nova Formation et une dirigeante de pompes funèbres, afin de savoir comment attirer les bons profils et fidéliser leurs salariés. Ils auront alors l'opportunité d'échanger et de s'informer sur les nouveautés et les mutations qui impactent leur profession.

Les visiteurs découvriront également l’humification, véritable alternative à la crémation et à l'inhumation, qui sera présentée en exclusivité par l'association Humo Sapiens lors d'un atelier. Ce nouveau mode de sépulture régénératif permet notamment de répondre à des nouveaux enjeux environnementaux. Légalisée en Californie, l’humification est en cours d'expérimentation en France, notamment dans la ville de Grenoble. Ainsi, les visiteurs pourront donc interroger, partager leurs avis entre visiteurs et speakers et participer à la vie de l'association.

D’autres temps forts sont attendus sur le salon comme la traditionnelle nocturne et son cocktail qui auront lieu le mercredi 14 juin à partir de 18 h afin de poursuivre les échanges avec vos confrères dans une ambiance conviviale et festive.

Résonance : Pourquoi avoir créé une association prônant l'humification ?

Pierre Berneur : Comme beaucoup de mes contemporains, je me sens à la fois inquiet et concerné par les défis de notre époque (changement climatique, biodiversité, inégalités sociales). L'humification répond à ces préoccupations puisque c'est un mode de sépulture régénératif qui permet de "faire don de son corps à la nature".

R : En quoi consiste ce nouveau mode de sépulture ? Quels en sont les avantages ?

PB : Le concept que nous portons consiste à s'inspirer du processus naturel d'humification pour proposer un mode de sépulture régénératif permettant de transformer de manière douce et sûre, les corps humains en humus. L'humification permet de donner du sens à la mort, de régénérer l'environnement et, en tant que solution énergétiquement sobre, de réduire les coûts pour les familles.

R : Quels sont les freins à l'humification opposés par les particuliers et les professionnels ?

PB : Comme toute pratique disruptive, l'humification se heurte à des freins à la fois culturels, techniques et légaux. Les particuliers se questionnent sur la sécurité d'une telle solution tandis que les préoccupations des professionnels concernent davantage ses impacts économiques. Néanmoins, sa diffusion aux USA et la forte attente sociale mesurée en France nous incitent à penser que les choses devraient évoluer rapidement.

Résonance : Pourquoi participez-vous cette année au salon en tant qu'exposant et en tant qu'intervenant ?

Vanessa Bibas et Annabelle Vautrin : Ce salon nous permettra d'entretenir et de développer notre réseau de professionnels du funéraire. Nous proposerons nos parcours de formation réglementaires et pourrons réfléchir à des parcours sur mesure. Avec notre politique d’aide au recrutement, nous recenserons les besoins des employeurs et les mettrons en relation avec nos apprenants (offre d’emploi, job dating).

R : De nos jours, que peut-on dire du secteur de l'emploi dans le funéraire ?

VB/AV : Le secteur funéraire, même s'il est plus connu aujourd'hui, n'est pas un secteur auquel on pense naturellement. Notre équipe intervient dans les structures liées à l'emploi afin de mettre en lumière ces métiers. Les candidatures sont stables sur ces dernières années. Cependant, les profils ne sont pas toujours en adéquation avec les exigences du métier (mobilité géographique et disponibilité nécessaires).

R : Quelles sont les motivations des candidats ? Dans quelle mesure ont-elles évolué au cours du temps ?

VB/AV : Ils ont besoin de redonner du sens à leur carrière et de se sentir utiles. Aujourd'hui, ces motivations restent inchangées, cependant, la crise sanitaire a modifié leurs priorités souhaitant accorder autant d'importance à leur bien-être qu'à leur investissement au travail. Les métiers du funéraire demandant une grande disponibilité pour accompagner au mieux les familles, cela n'est pas toujours compatible.