Tahara : humanisme, ouverture, accompagnement et devoir de foi

Le parcours de Samad Akrach est une démarche empreinte de foi, de respect, de bienveillance et de partage. Diplômé de la chambre mortuaire de Médine concernant les usages et la toilette des défunts conformes à la tradition prophétique, il est également diplômé d’État en qualité d’aide-soignant, mais aussi conseiller funéraire. Il maîtrise parfaitement tous les aspects des funérailles, quelles que soient les confessions.

De nombreux voyages en qualité d’accompagnant de pèlerins au sein des agences de voyages des équipes médicales d’urgence de Hajj et Omra ont renforcé sa conviction d’aller encore plus loin dans sa démarche. C’est ainsi qu’est née l’association Tahara, dont les multiples facettes sont désormais un exemple, mais également une référence incontournable pour celles et ceux qui souhaitent remplir ce devoir communautaire du Fard Kifaya, la toilette rituelle.

L’association Tahara ne se limite pas aux toilettes rituelles. L’épisode de la pandémie de la Covid a touché notre société à l’échelon planétaire et a généré de nombreux besoins de proximité. "Notre activité de formation gratuite des opérateurs en soins rituels s’est renforcée, permettant ainsi un rayonnement national ainsi qu’une information éclairée des entreprises de pompes funèbres, qu’il s’agisse de groupes funéraires ou d’opérateurs individuels.

Chaque année, nous effectuons de nombreuses sessions de formation, mais également près de 1 500 toilettes rituelles. Nous intervenons principalement en Île-de-France, dans la Somme et dans l’Oise, et nous effectuons à la demande des déplacements en France entière. Notre activité couvre le vaste champ des opérations funéraires sous l’angle de la confession musulmane. C’est ainsi que nous sommes fréquemment missionnés en tant qu’association dûment habilitée pour des organisations d’obsèques incluant des enterrements locaux mais également des rapatriements vers les pays d’origine des défunts. Nous sommes également d’excellents médiateurs dans le cas de familles mixtes dont le défunt souhaitait recevoir les rites de sa confession avant de rejoindre son Seigneur".

Ce dialogue permanent s’opère également vers les autres confessions lors de conférences et rencontres interconfessionnelles où le partage intervient sous le signe commun de la foi", souligne Samad Akrach.

"Sur un autre registre plus opérationnel, nous disposons d’un véhicule corbillard permettant le transport avant et après mise en bière, et pour ce qui est des défunts situés sur la capitale, notre partenariat avec la mairie de Paris assure les familles d’une intervention rapide dans le respect des rituels de la foi musulmane.

Notre mission va encore plus loin. Le traitement des personnes dépourvues de ressources suffisantes ou la recherche dans l’intérêt des familles s’effectue en liaison notamment avec le Samu Social et/ou les Services Funéraires de la Ville de Paris (SFVP) et s’exprime notamment pour les soins rituel et la prise en charge de la toilette des sans familles. Comme vous pouvez le constater, notre association est multi-facettes, mais toujours dans l’intérêt général et le bien commun".

Signe que l’association Tahara se distingue par ses nombreuses qualités et dévotions, la presse étrangère et nationale se penche avec attention sur son activité, y trouvant un modèle d’humanité exceptionnel. "Le New York Times, le Financial Times, Le Figaro, France 3, Le Point, RTL, The Times of Israël, l’Agence Reuters, Al Jazeera, Medya Turk, Ouest-France… la liste et longue et les commentaires toujours élogieux.

Par exemple, lorsque le Financial Times enquête sur notre activité, ce n’est pas par un entretien téléphonique. Ils passent plusieurs jours avec nous et ils nous accompagnent dans nos missions, en toute transparence, ce qui permet une relation de la réalité qui conforte notre engagement, sa pertinence et sa qualité. Tahara deviendra, c’est notre vœu le plus cher, une marque de référence pour le traitement des défunts selon les préceptes de l’Islam, en toute dignité et dans le respect des familles en deuil, femmes et hommes, qui ont tous droit, quelles que soient leurs conditions sociales, à un accompagnement ultime et bienveillant dans le chemin de leur foi", conclut Samad Akrach.