Pour cette édition 2015, COP21 oblige, le salon FUNÉRAIRE PARIS 2015 prendra un nouveau visage au Parc des Expositions de Villepinte. Autre nouveauté s’il en est, l’arrivée de M. Philippe Goethals à la direction du salon, nouvelle direction qui, de par ses précédentes expériences dans les secteurs de l’art et de l’architecture ou encore du milieu médical – toujours dans la gestion et la direction de salon –, ne manquera pas de nous faire profiter d’un regard nouveau sur l’organisation de ce salon, créé par la Chambre Syndicale Nationale des Arts Funéraires (CSNAF), qui n’est autre que le premier rendez-vous européen des professionnels du secteur funéraire.
Philippe Goethals, directeur du salon FUNÉRAIRE PARIS 2015. |
Résonance : M. Goethals, avant d’aborder l’organisation de FUNÉRAIRE PARIS 2015 et les quelques péripéties liées au déroulement de la COP21 au Bourget, nous souhaiterions en savoir un peu plus sur vous.
Philippe Goethals : Je fêterai mes 60 ans le 19 novembre, jour de l’ouverture du salon, quel beau symbole ! 35 ans dans la création et l’organisation de salons, 10 ans comme professeur à l’École Boulle et une vie proche du cimetière du Père-Lachaise m’ont apporté une "passion" pour la sculpture et le symbolisme dans l’art funéraire.
R : De plus, vous m’avez confié avoir des vues depuis un certain temps sur FUNÉRAIRE PARIS, pourquoi cet intérêt ?
PG : Le sujet "sociologique " m’intéresse, et découvrir le secteur du funéraire via un salon me permet d’aborder ce sujet d’une façon plus professionnelle, car découvrir un nouveau marché est toujours un challenge, et je suis très heureux d’avoir relevé celui-ci. Je citerai Henri Ford, qui disait : "Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite." C’est exactement le sentiment que j’ai en participant à cette édition.
R : Pour cette édition 2015, vous succédez à M. Antonio Morais, la prise en main s’est-elle faite sans encombre ?
PG : Antonio est un ami que je connais depuis de nombreuses années, c’est un plus lorsqu’il y a succession ! De plus, Isabelle Ducreau, mon adjointe, est l’"incontournable" du salon. Je me suis tout de suite entendu avec la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire, propriétaire du salon. Vous savez, dans notre activité, on ne gagne qu’en équipe. J’adore travailler avec d’autres, nous sommes tous différents et la différence enrichit.
R : Du fait que cela puisse casser les habitudes, ce changement de site, coïncidant avec votre arrivée, n’a-t-il pas été bénéfique pour vous d’une certaine façon ?
PG : Nous avons été attentifs à bien cibler nos actions et à bien faire passer le message pour ce changement exceptionnel, mais un salon est régi par des règles de préparation immuables, je gère également d’autres salons qui sont tous dans des lieux différents et qui ont été amenés à changer régulièrement. Le constat est souvent le même, un salon qui change de lieu casse ses habitudes et cela génère une "redécouverte", le visiteur n’aura plus les mêmes repères, et fera le comparatif avec la session précédente, c’est pour cela que je serai très attentif au retour des enquêtes exposants et visiteurs.
R : Côté exposants, la palette est-elle le reflet des évolutions et autre tendances du secteur funéraire ? Y aura-t-il, d’après vous et au vu des exposants déjà inscrits, un produit ou un service plus novateur que les autres ?
PG : Ce salon est celui de toute une filière, et l’occasion de présenter des nouveautés. Les exposants à FUNÉRAIRE PARIS ont cette particularité de dévoiler sur le salon leurs nouveaux produits. Alors, dire qu’il y aura des services plus novateurs, oui, bien sûr, mais nous vous invitons à venir les découvrir et nous vous conseillons de réserver votre badge directement sur le site du salon pour éviter l’attente aux caisses et bénéficier des tarifs Internet qui sont plus intéressants.
R : Tout au long du salon, nombre de conférences et autres tables rondes vont se tenir sous forme de plateau télé, et vont être enregistrées pour pouvoir être visionnées à volonté, sur les sites de la CSNAF et de Reed Expositions, par les professionnels qui le souhaitent. C’est une vraie nouveauté… Vous en attendez beaucoup ?
PG : Les sujets des conférences et débats seront également là pour soutenir le salon et l’enrichir d’un dialogue entre visiteurs, exposants et partenaires. La prise de décision de capter l’ensemble des débats permettra de mettre en avant le dynamisme et la volonté de communiquer tout au long de l’année. Nous sommes à l’ère du tout numérique et nous devons nous adapter à ces nouvelles technologies tout en étant toujours à l’écoute de notre marché.
R : Pour conclure, que disent les augures pour cette édition 2015 ?
PG : Excellent augure, car nous avons appliqué la règle des trois D : "Détermination, Disponibilité, Discipline, pour que la réussite soit à portée de main." Nous constatons que le salon est équivalent en surface et en nombre d’exposants à l’année 2013, et se présente comme une édition riche et intéressante. Nous avons perçu que chacun des exposants aura à cœur d’accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions possibles et de profiter pleinement de cette édition "historique" dans le Hall 1 du Parc des Expositions de Villepinte.
Propos recueillis par
Steve La Richarderie
Résonance n°114 - Octobre 2015
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