Lors du dernier conseil d’administration de l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP) qui s’est tenu à Montpellier en septembre dernier, Corinne Loïodice n’a pas souhaité renouveler son mandat. Dès lors, le conseil d’administration devant procéder à l’élection de l’un de ses membres pour succéder à la présidente sortante, c’est Marie-Claude Chéramy qui a été élue à la tête de l’UPFP. Suite à la prise de ses nouvelles fonctions, Mme Chéramy a bien voulu répondre à nos questions.
Marie-Claude Chéramy, présidente de l’UPFP. |
Résonance : Marie-Claude Chéramy, vous venez d’être élue à la présidence de l’UPFP, organisme représentant l’ensemble du service funéraire public. Pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel en quelques mots.
Marie-Claude Chéramy : C’est un parcours "classique" pour une structure qui est une émanation du secteur public. J’ai eu un DESS (le master 2 d’aujourd’hui) de droit public et j’ai été directrice de services à la Ville de Tours avant d’être nommée directrice de la SEM PFI (Pompes Funèbres Intercommunales de l’agglomération tourangelle) en 2004.
R : Être présidente de l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP) après près de 20 années d’une même mandature, n’est-ce pas une succession délicate ?
M-CC : Toutes les successions sont particulières ; et avec ou sans succession, il y a dans toute organisation toujours des moments importants sur le fond, sur les enjeux plus que sur des changements de personne.
R : Pouvez-vous nous évoquer quels sont vos projets pour l’UPFP à plus ou moins court terme ?
M-CC : Les projets seront d’abord et avant tout ceux qui sont déjà les nôtres : la représentation des adhérents, l’information sur la réglementation, l’échange de compétences, la formation, le soutien juridique, et demain un soutien plus opérationnel…
R : Lors de vos dernières Rencontres nationales, il était question du déploiement d’un réseau, qu’en est-il aujourd’hui ?
M-CC : Nous serons des partenaires privilégiés du réseau d’Harmonie Services Mutualistes, de la MGEN et de MUTAC, car nous avons les mêmes valeurs et la même vision du métier.
R : Au vu des mutations tant sociétales qu’économiques ou commerciales, quelles sont les perspectives d’évolution pour les services funéraires publics d’ici à 2020, quelles seront vos priorités ?
M-CC : Le funéraire public existe, pour une grande partie de cette activité, elle restera très liée aux collectivités (je parle des cimetières) ; pour les autres activités, elles devront rapidement rester compétitives et trouveront les moyens adaptés à leurs structures juridiques pour le rester…
Résonance n°115 - Novembre 2015
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