Aujourd’hui les futurs thanatopracteurs doivent passer un examen portant sur leurs connaissances théoriques, ce qui leur donne ensuite accès à la poursuite de leur formation sur le plan pratique.
Celle-ci est ensuite "évaluée" par des "évaluateurs" formés et désignés par le Comité National de Thanatopraxie (CNT).
Les candidats seront présentés par leur maître de stage, seulement lorsque ce dernier estimera que l’élève est prêt à passer son épreuve pratique. Il est à noter que ces modalités permettent aux candidats de plus se concentrer sur les apports de connaissance qui leur sont délivrés en cours, n’ayant pas à se soucier, dans un premier temps, de leurs stages pratiques.
Par ailleurs, la précision : "les centres de formation des élèves thanatopracteurs sont responsables de la totalité des formations théoriques et pratiques" ( Art. 2), sous-entend que les différentes écoles doivent se mobiliser pour permettre à chaque candidat d’effectuer des soins dans les conditions propices à sa réussite, et ce, non seulement pour obtenir son diplôme, mais également pour devenir un professionnel capable de répondre au mieux à la demande des familles.
Le fait de devoir effectuer "obligatoirement au moins cent soins (Art. 8) pour se présenter à l’épreuve pratique n’exclut en aucun cas que le candidat ait été confronté, durant sa formation, à des situations de soins suffisamment variées, pour qu’il puisse faire face au mieux à ces dernières dans son activité future.
La responsabilité de cet apprentissage repose en réalité en majeure partie sur le maître de stage qui, outre le fait d’être un excellent professionnel, doit aussi faire preuve, et cela est indispensable, de grandes qualités pédagogiques. En effet, quelques principes simples sont à retenir, et ce, afin de contribuer à la réussite de chacun.
1 - L’apprenant ou stagiaire devra observer les consignes qui lui seront transmises par son maître de stage. Pour cela un règlement intérieur lui sera remis comprenant notamment les règles de base de fonctionnement en matière de savoir-être (présentation, ponctualité, règles d’hygiène…).
Par ailleurs, il devra prendre connaissance d’un programme pédagogique dans ses grandes lignes, afin de savoir ce que l’on attend de lui. Enfin, il aura accès progressivement à la grille d’évaluation pratique validée par le CNT qui sera identique à celle utilisée lors de l’épreuve pratique.
Celle-ci est ensuite "évaluée" par des "évaluateurs" formés et désignés par le Comité National de Thanatopraxie (CNT).
Les candidats seront présentés par leur maître de stage, seulement lorsque ce dernier estimera que l’élève est prêt à passer son épreuve pratique. Il est à noter que ces modalités permettent aux candidats de plus se concentrer sur les apports de connaissance qui leur sont délivrés en cours, n’ayant pas à se soucier, dans un premier temps, de leurs stages pratiques.
Par ailleurs, la précision : "les centres de formation des élèves thanatopracteurs sont responsables de la totalité des formations théoriques et pratiques" ( Art. 2), sous-entend que les différentes écoles doivent se mobiliser pour permettre à chaque candidat d’effectuer des soins dans les conditions propices à sa réussite, et ce, non seulement pour obtenir son diplôme, mais également pour devenir un professionnel capable de répondre au mieux à la demande des familles.
Le fait de devoir effectuer "obligatoirement au moins cent soins (Art. 8) pour se présenter à l’épreuve pratique n’exclut en aucun cas que le candidat ait été confronté, durant sa formation, à des situations de soins suffisamment variées, pour qu’il puisse faire face au mieux à ces dernières dans son activité future.
La responsabilité de cet apprentissage repose en réalité en majeure partie sur le maître de stage qui, outre le fait d’être un excellent professionnel, doit aussi faire preuve, et cela est indispensable, de grandes qualités pédagogiques. En effet, quelques principes simples sont à retenir, et ce, afin de contribuer à la réussite de chacun.
1 - L’apprenant ou stagiaire devra observer les consignes qui lui seront transmises par son maître de stage. Pour cela un règlement intérieur lui sera remis comprenant notamment les règles de base de fonctionnement en matière de savoir-être (présentation, ponctualité, règles d’hygiène…).
Par ailleurs, il devra prendre connaissance d’un programme pédagogique dans ses grandes lignes, afin de savoir ce que l’on attend de lui. Enfin, il aura accès progressivement à la grille d’évaluation pratique validée par le CNT qui sera identique à celle utilisée lors de l’épreuve pratique.
2 - Le maître de stage devra, dès le début de la prise en charge du stagiaire déterminer :
- les besoins de l’apprentissage (certains élèves issus du milieu funéraire peuvent avoir déjà une approche plus facile).
- les points forts et difficultés prévisibles.
- les objectifs du stagiaire.
Au cours de la formation, il sera utile de vérifier la progression pédagogique, de relever avec le stagiaire les "points forts" et ceux à améliorer. Cet accompagnement nécessite, pour le maître de stage, de se positionner en tant que véritable "tuteur" c’est-à-dire "relation qui s’établit entre deux personnes dans une situation de formation" afin de permettre à chacun d’évoluer dans un sens commun dont le but est : la réussite.
Cette nouvelle réforme est en route, et déjà de nombreux professionnels ont répondu favorablement en suivant une journée de formation, ce qui a permis de les guider et de recevoir leurs commentaires sur l’évaluation des futurs professionnels. Trois d’entre elles ont eu lieu entre décembre 2010 et février 2011. D’autres seront sans doute programmées au cours de l’année.
En conclusion :
Ces rencontres ont eu pour objet, vis-à-vis des professionnels, de mieux se positionner en tant qu’évaluateur. Chacun a également pris conscience du rôle essentiel du maître de stage. Enfin il en est surtout ressorti une volonté commune et indiscutable de préserver à tout prix la valeur de ce diplôme. Les thanatopracteurs sont conscients de l'importance du dernier regard des proches du défunt. Si celui-ci a bénéficié d'un soin, le processus de deuil s'en trouvera amélioré.
Joëlle Lecacheur
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