OGF, leader des services funéraires en France, révèle les résultats d’une enquête réalisée avec Ipsos (1) et menée en 2024 sur les pratiques funéraires des Français. Cette étude met en lumière l’évolution des mentalités concernant la crémation, et la tendance croissante à la personnalisation des obsèques. Alors que près de la moitié des obsèques aboutissent aujourd’hui à une crémation, les familles sont de plus en plus soucieuses d’organiser des cérémonies personnalisées, adaptées aux volontés du défunt. Ces changements marquent une transformation profonde des rituels funéraires en France, influencée par la modernisation des pratiques, un affaiblissement des traditions religieuses et une attention particulière à l’impact environnemental.
La crémation : une pratique en pleine croissance
"En France, la crémation connaît une croissance continue depuis plusieurs décennies, une pratique qui concerne désormais près de la moitié des obsèques. Cette tendance témoigne d’une évolution des mentalités et d’une acceptation croissante de la crémation dans les mœurs françaises. D’autres pays européens présentent des taux bien plus élevés. En Suisse(2) par exemple, le taux de crémation est de 90 %, au Royaume-Uni(3), il est proche de 80 %, et en Belgique(4), il atteint environ 74 %. Ces chiffres illustrent à quel point la crémation s’est imposée comme une option de plus en plus privilégiée dans les pratiques funéraires en Europe", indique Fabian de Lacaze, directeur marques et communication, Groupe OGF.
Selon l’étude, 46 % des obsèques en France ont donné lieu à une crémation en 2024, contre seulement 1 % en 1980. Ce changement illustre la popularité grandissante de la crémation, un choix de plus en plus accepté dans les mœurs françaises.
Cet essor considérable de la crémation a induit une transformation profonde du secteur funéraire, et amène à repenser les obsèques et la notion même du souvenir. Ainsi, alors qu’il n’existait que 7 crématoriums en France en 1975, on en compte plus de 214 aujourd’hui.
Les Français ayant eu à organiser les obsèques d’un proche ont choisi la crémation pour 4 principales raisons :
• Respect des volontés du défunt (85 % des cas) : dans la grande majorité des cas, le choix entre la crémation et l’inhumation est réalisé par la personne elle-même, de son vivant.
• Simplicité d’organisation et aspect pratique (59 %) : la crémation est souvent perçue comme une solution plus simple et moins contraignante que l’inhumation.
• Motifs financiers (49 %) : la crémation est généralement moins onéreuse que l’inhumation.
• Raisons environnementales (15 %) : la crémation est considérée comme une option plus écologique que l’inhumation.
"L’effacement de l’influence religieuse, autrefois pilier de la pratique de l’inhumation, joue sans conteste un rôle dans l’évolution des choix funéraires. Autrefois proscrite par certains cultes, notamment l’Église catholique, la crémation a progressivement été intégrée aux rites religieux, offrant aujourd’hui la possibilité de s’y conformer sans renoncer à un cadre spirituel. Ce choix, à la croisée de la modernité et de la tradition, illustre une transformation profonde des pratiques funéraires", explique Fabian de Lacaze.
Personnalisation des obsèques : un désir de plus en plus prégnant chez les Français
"Le désir de décharger ses proches de la responsabilité des obsèques reflète une perception de la mort comme une charge émotionnelle, financière et sociale. La prévoyance obsèques permet à chacun de soulager ses proches tout en gardant un contrôle sur ses dernières volontés. Cette démarche est perçue comme une façon de prendre soin de ses proches jusqu’au bout, tout en assumant pleinement son parcours de vie", précise Manon Moncoq, anthropologue du funéraire.
La personnalisation des obsèques devient une priorité pour de nombreuses familles, avec un désir d’organiser des cérémonies qui reflètent la vie et les volontés du défunt. En 2024, 53 % des Français ont déjà réfléchi à l’organisation de leurs propres obsèques, un chiffre qui monte à 61 % chez les plus de 65 ans. Les familles cherchent à créer des moments uniques, en optant pour des cérémonies personnalisées, souvent en dehors des cadres religieux traditionnels.
Cette quête de personnalisation s’inscrit dans un contexte où les rituels funéraires se détachent des traditions et deviennent un moyen d’affirmer l’identité individuelle jusqu’au dernier hommage. Les Français sont ainsi de plus en plus ouverts à des services innovants tels que la réalisation de vidéos d’hommage ou d’aides à la rédaction de discours pour rendre la cérémonie plus personnelle.
La crémation s’impose donc comme un choix de plus en plus plébiscité en France, répondant à des motivations diverses et à une évolution des mentalités. Les Français sont de plus en plus soucieux d’organiser leurs obsèques à l’avance et d’exprimer leurs volontés personnelles.
La dispersion des cendres : une pratique encore méconnue
62 % des Français, qui se projettent en crémation, envisagent la dispersion des cendres. Ce chiffre indique que la majorité des personnes qui privilégieraient la crémation préféreraient que les cendres soient dispersées plutôt que conservées dans une urne ou inhumées. Cela peut refléter une tendance à privilégier des solutions moins traditionnelles et plus personnalisées pour le souvenir des défunts.
"À ce jour, seulement 21 % des personnes choisissent la dispersion des cendres. Un chiffre relativement bas comparé aux 62 % de Français qui envisagent cette option pour l’avenir. Cela souligne un manque d’information, notamment concernant la dispersion des cendres en pleine nature. En effet, selon l’étude, 45 % des Français pensent que cette pratique est interdite, alors qu’elle et tout à fait autorisée. Il suffit de bien définir la notion de "pleine nature" et, chez OGF, nous nous engageons à répondre à cette demande en proposant des objets de mémoire qui vont au-delà des monuments funéraires classiques, afin d’offrir aux familles des solutions plus variées pour honorer le souvenir de leurs proches", explique Fabian de Lacaze.
En conclusion, la crémation s’impose comme un choix de plus en plus plébiscité en France, répondant à des motivations diverses et à une évolution des mentalités. Les Français sont de plus en plus soucieux d’organiser leurs obsèques à l’avance et d’exprimer leurs volontés personnelles.
Nota :
(1) Étude réalisée par Ipsos pour OGF en mars 2024 sur 1 000 individus de 45 ans et plus représentatifs de la population.
(2) Suisse : taux de crémation de 90 % (Source : Everlife.ch).
(3) Royaume-Uni – taux de crémation environ de 80 % (Source : Crémation Society of Great Britain).
(4) Belgique – taux de crémation environ 74 % (Source : Union Crématiste Européenne (UCE)).
Nota :
(1) Étude réalisée par Ipsos pour OGF en mars 2024 sur 1 000 individus de 45 ans et plus représentatifs de la population.
(2) Suisse : taux de crémation de 90 % (Source : Everlife.ch).
(3) Royaume-Uni – taux de crémation environ de 80 % (Source : Crémation Society of Great Britain).
(4) Belgique – taux de crémation environ 74 % (Source : Union Crématiste Européenne (UCE)).
Résonance n° 209 - Novembre 2024
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