Christine Dionnet Perronneau, dirigeante de la maison SAZERAT, n’en finit pas de nous surprendre. Après ses splendides créations de roses en porcelaine, une gamme de produits variée et très inspirée dans la haute tradition des porcelainiers de Limoges, l’entreprise nous propose, pour notre plus grand intérêt, un focus sur les plaques écrites en porcelaine, qui sont à elles seules un condensé du savoir-faire artisanal et artistique, distingué dans de nombreux concours nationaux. Commentaires…
La MAISON SAZERAT est réputée pour la qualité et la diversité de ses produits porcelaine. Ce savoir-faire artisanal se couple avec une valeur ajoutée qui tient à la personnalité de Christine Dionnet Perronneau, son parcours de formation initiale auprès des maîtres porcelainiers, un tour de main ainsi qu’une créativité que beaucoup aimeraient copier… sans succès. L’entreprise flirte avec les 70 ans, mais affiche toujours une jeunesse animée par une équipe trentenaire sous l’impulsion de leur directrice. L’entreprise créée par Henri Sazerat,et son fils Patrick sazerat a été reprise par Christine Dionnet Perronneau, sa collaboratrice de l’époque.
"J’ai énormément appris auprès de Patrick Sazerat, je lui dois beaucoup. Nous partagions la même passion pour les arts porcelainiers et, malgré l’arrivée de pâles copies fabriquées en Orient pour le marché funéraire, plutôt que de faire du panurgisme, nous avons décidé de maintenir notre qualité de production, voire de l’optimiser. Lorsque j’ai repris les rênes de l’entreprise, j’ai apporté ma touche par de nouveaux produits et de nouveaux procédés, une nouvelle esthétique, une écoute sensible des opérateurs funéraires et des marbriers. L’avenir nous a donné raison. Le retour en force de l’authentique, de la célébration, de ce culte du vrai que nous aimons tous, toutes ces choses font que nos produits sont recherchés et appréciés, nous ne pouvons que nous en féliciter", souligne Christine Dionnet Perronneau.
Les plaques porcelaine, une exclusivité Sazerat
Les plaques en porcelaine ont une histoire issue d’un effet de mode parti du Limousin. Cette tradition qui remonte au tout début du siècle dernier vient du fait qu’en recherche d’un hommage funéraire, certains artisans porcelainiers personnalisèrent des assiettes de leur manufacture limougeotte pour les déposer sur les sépultures de leurs disparus. De fil en aiguille, cette mode prit forme par la création de plaques originales, et perdura jusqu’à nos jours, pour reprendre maintenant force et vigueur, comme en témoigne une demande grandissante des opérateurs, des marbriers, mais aussi des familles en deuil.
"Nos plaques sont les héritières en droite ligne de nos anciens maîtres porcelainiers. La plaque originale initialement se veut ronde, pour un diamètre de 20, 23 ou 25 cm. Communément appelées "assiettes", elles sont en porcelaine ronde à rebords et rehaussées de plusieurs filets noir et or tracés à la main. Le plat de l’assiette est consacré à un texte et une personnalisation à la demande de la famille. Cela peut être une photo de la personne défunte, un paysage, une décoration florale.
Pour les thèmes à appliquer, nous conseillons utilement nos interlocuteurs pour qu’ils obtiennent un produit unique répondant à leurs exigences. Ces plaques écrites font toutes l’objet d’un devis préalable, à l’instar d’une gravure sur une pierre tombale. D’ailleurs, de très nombreux marbriers nous passent commande de plaques écrites qui sont ensuite fixées sur les pierres tombales en remplacement des lettres gravées qu’il faut régulièrement rehausser d’or pour en permettre la lisibilité. Sur ce point précis, nous réalisons pour eux des plaques en porcelaine d’identification de leur entreprise, en général apposées au pied du monument.
Avec nos plaques, il n’y a pas de problème : vos petits-enfants pourront les contempler comme si elles avaient été posées la veille. Nos procédés de transfert photographique sont exclusifs, et nombre d’éléments de la plaque sont réalisés "à la main", apportant ainsi une longévité et une qualité sans égales", précise Christine Dionnet Perroneau, et d’ajouter : "Si les marbriers sont de forts demandeurs, il y a une bonne raison. La qualité et l’esthétique de nos produits parlent d’elles-mêmes certes, mais il y a également une demande de personnalisation des monuments venant des familles, même dans le cas de sépulture multiple. Identifier les défunts présents par des photos souligne l’attachement à la pérennité du lien qui unit les familles avec leurs disparus. Plus qu’un effet de mode, nous assistons à une transcendance de l’hommage vers une célébration porteuse de sens. Nous revenons à l’essentiel, enfin."
Les plaques écrites, de nombreuses formes pour de nombreuses exigences
La MAISON SAZERAT propose une large gamme de plaques écrites avec des formes différentes et toutes personnalisables par l’ajout d’un texte et d’une photo de la personne défunte. La forme traditionnelle ronde se complète notamment par d’autres géométries, de formes ovales ou rectangulaires, ainsi que dans un grand nombre de dimensions pouvant aller jusqu’à 30 x 40 cm. Bien entendu, la personnalisation de toutes ces plaques, texte et image, s’effectue au moyen des procédés exclusifs Sazerat, gage de pérennité et de qualité de restitution.
La réalisation de livres ouverts connaît également un fort regain d’intérêt. Ces modèles d’importantes dimensions offrent une place de choix à l’écriture de textes et d’images. Les bordures peuvent être rehaussées par un filet or ou noir, de même que le texte principal (l’identité du défunt) peut être souligné par une ombre mettant en valeur prénom et nom. Il existe plusieurs modèles de livres, plats, galbés ou parchemins, dont la destination peut être ancrée au monument ou déposée sur un chevalet.
Il est à souligner la réalisation de cœurs disponibles en cœur coussin perlé ou cœur coussin. Ce modèle s’adapte tout particulièrement pour recevoir un filet jaspé, et constitue un élément décoratif très demandé. "Nos formes variées en porcelaine sont exclusives à la MAISON SAZERAT, nos procédés de fabrication sont également exclusifs, et certains sont jalousement protégés, car le fruit de plusieurs décennies de recherche et de développement pour enfin arriver à l’obtention d’une réalisation digne des porcelainiers de Limoges, une maîtrise séculaire qui a su s’adapter et évoluer avec son temps en restant fidèle à ses origines et dont le regain de reconnaissance actuel est très encourageant", conclut Christine Dionnet Perronneau.
Jérôme Maniaque
Résonance n° 209 - Novembre 2024
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