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Actualités

  • Réforme de la formation professionnelle : France Compétences et CPF

    La formation est régulièrement réformée. Elle est aménagée pour que les structures s’adaptent à la vision que les pouvoirs publics ont des mutations économiques et sociales du pays. Cette fois-ci, les changements à venir tiennent plus de la révolution que de la réforme. La réforme modifiera les structures et donnera au citoyen un rôle nouveau.

  • Réforme de la procédure civile et funéraire : ce qui a changé

    La loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, complétée par quatre décrets (nos 2019-912, 2019-913, 2019-914, 2019-965) et une ordonnance (n° 2019-964) ont profondément remanié la procédure civile et modifié l'organisation des juridictions. Ainsi, les tribunaux de grande instance et les tribunaux d'instance se sont vus remplacés par une juridiction unique : le tribunal judiciaire.
  • Réforme de l’art. R. 610-5 du Code pénal : un renforcement des pouvoirs répressifs du maire

    C’est par un décret discret, publié au Journal officiel le 16 février 2022, que se sont vus renforcés les pouvoirs répressifs locaux par la création de nouvelles contraventions destinées à réprimer de façon plus sévère certaines incivilités de plus en plus souvent constatées, telles que la consommation d’alcool ou l’usage d’artifices de divertissement sur la voie publique. Outre ces nouvelles infractions ciblées, ce sont les pouvoirs répressifs du maire dans son ensemble qui se voient renforcés, et il en va ainsi de ses pouvoirs de police sur les cimetières en particulier.
  • Réforme de l’entreprise individuelle : d’importantes précisions réglementaires

    Dans le numéro de Résonance de mars 2022, nous évoquions l’importante réforme opérée par la loi n° 2022-172 du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante. L’entreprise individuelle ("en nom propre" NDLR) représentait en 2020, 74 % des créations d’entreprises et cette forme juridique, qui inclut également les autoentrepreneurs, est particulièrement répandue dans le secteur funéraire. 
  • Réforme de l’entreprise individuelle : un nouveau régime unique, protecteur pour le patrimoine personnel du chef d’entreprise

    Tous les entrepreneurs individuels ("en nom propre" NDLR) le savent, cette forme juridique d’entreprise implique une responsabilité totale des dettes professionnelles sur le patrimoine personnel du chef d’entreprise, à l’exception de sa résidence principale.
  • Réforme de l’indemnisation des arrêts maladie

    Annoncée par le Gouvernement Barnier, c’est finalement un décret du 20 février 2025 qui acte la diminution du plafond d’indemnisation des arrêts maladie. Dorénavant le salaire maximal pris en compte passe à 1,4 fois le SMIC, contre 1,8 avant réforme. Quelles conséquences pour les salariés et les employeurs ?
  • Réforme des congés payés pendant l’arrêt maladie : fin du suspense et consécration de nouveaux droits sociaux d’origine européenne

    Le 10 avril 2024, au terme d’une saga judiciaire qui aura duré plus de 6 mois, une réforme majeure du droit social français a été adoptée. Cette réforme, qui permet désormais aux salariés en arrêt maladie d'origine non professionnelle de cumuler des droits à congés payés, vient mettre en conformité le droit français au droit européen.
  • Réforme des retraites et attribution d’une seconde pension après une période de cumul emploi-retraite

    Le 1er septembre 2023 est entrée en vigueur la réforme des retraites qui fera progressivement passer l’âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans. Le décret n° 2023-751 du 10 août 2023 pris pour l’application de l’art. 26 de la loi n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 définit quant à lui les règles permettant d’obtenir une seconde pension à l’issue d’une période de cumul emploi-retraite.
  • Réforme du courtage : ce qui change pour les opérateurs funéraires

    En 2021, était initiée par le législateur une réforme, presque passée inaperçue, pour renforcer la régulation du courtage et de l’intermédiation en assurance. Cette réforme était rendue nécessaire par la forte croissance de ce secteur d’activité : au 31 décembre 2021, l’ORIAS comptabilisait 71 295 intermédiaires et enregistrait une croissance de 6 % du nombre d’intermédiaires immatriculés.
    Au titre de la prévoyance obsèques, les opérateurs funéraires devaient être immatriculés à l’ORIAS(1) ; dorénavant, ils devront également adhérer à une association agréée.
  • Réforme du livret de famille : décret du 1er mars 2022 et arrêté du 3 mai 2022

    Dans les numéros de Résonance de décembre 2021 et janvier 2022, nous évoquions la possibilité offerte aux parents de nommer les enfants sans vie par la loi du 6 décembre 2021, ainsi qu’un projet de loi visant à modifier l’art. 79 du Code civil relatif aux actes de décès afin de permettre aux parents d’inscrire sur leur livret de famille le décès d’un enfant majeur, possibilité en principe non ouverte en l’état du droit. L’arrêté du 3 mai 2022 modifiant l’arrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille consacre ces deux évolutions mais c’est finalement par la voie réglementaire et sans modification de l’art. 79 du Code civil que la possibilité d’inscrire le décès des enfants majeure a été introduite.
  • Refus de CDI par un salarié : l’employeur a désormais l’obligation d’en informer France-Travail

    Dans sa version issue de la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022, l’art. L.5422-1 du Code du travail dispose dans son 3° al.2 que "s’il est constaté qu’un demandeur d’emploi a refusé à deux reprises, au cours des 12 mois précédents, une proposition de (CDI) Contrat de travail à Durée Indéterminée […] le bénéfice de l’allocation d’assurance ne peut lui être ouvert […]". Un décret du 28 décembre 2023 en précise désormais les modalités d’application.
  • Refus de délivrance de concession : Grenoble ou Poitiers ?

    Voici deux jugements rendus cet été et illustrant à l’envi la problématique de l’octroi ou du refus d’une concession funéraire.
  • Regards occitans sur le funéraire

    Dans sa 6e édition, le salon FUNÉRAIRE GRAND SUD a encore confirmé sa capacité de mise en valeur des changements en cours dans la branche. Tout salon agit comme une sonde permettant de mesurer la température du moment dans le métier. Avec en 2023 un accent particulier sur les nouveaux circuits commerciaux venant soutenir l’offre professionnelle auprès des familles…
  • Registre de condoléances digital : de la notoriété à la data qualifiée

    Depuis ses débuts, l’entreprise Simplifia propose à ses partenaires des services orientés vers l’innovation numérique. Le registre de condoléances digital est un de ses produits phares, et vise à remplacer progressivement son équivalent traditionnel, en papier.

    Simplifia fmt

  • Réglementation - Thanatopracteurs vaccination contre l’hépatite B

    L’urne funéraire oxydée qui s’ouvre malencontreusement : quel préjudice ? L’urne funéraire, est-ce un objet… comme un autre ?


    CA Paris 24 novembre 2016, n° 14/16814

    Ce sont de bien singuliers faits dont le juge eut à connaître par cette affaire. Mme C confia, le 12 mars 2013, l’organisation des funérailles de son mari aux Services Funéraires de la Ville de Paris (SFVP). Après les funérailles, en avril 2013, il semble qu’elle emprunte un taxi pour rejoindre la ville de Libourne, que l’on suppose être le lieu de repos choisi pour son défunt époux. Mais, nous dit le juge, l’urne, qui n’avait pas été scellée (l’on suppose alors une dispersion ultérieure), s’ouvre. Fort heureusement, le juge relève que les cendres n’ont été ni renversées ni souillées, puisque contenues dans un sac ignifugé (le cendrier ?). Il n’en demeure pas moins que la requérante découvre des traces d’oxydation à l’intérieur de l’urne. Elle décide donc de demander le remboursement des frais des funérailles, ce que lui refuse le juge, qui lui accorde néanmoins tant l’indemnisation du prix de l’urne défectueuse, que la reconnaissance d’un préjudice moral, qu’il fixe à 800 €.

    Le régime juridique des cendres

    Analysant les décisions du tribunal de grande instance de Lille du 23 septembre 1997 (v. Petites affiches 27 janvier 1999, p. 17, note X. Labbée et B. Mory) et de la cour d’appel de Douai du 7 juillet 1998 (JCP G 1998, II, 10173, note X. Labbée), le ministre de l’Intérieur leur emboita le pas en estimant que l’urne cinéraire fait "l’objet d’une copropriété familiale, inviolable et sacrée" et qu’elle semble devoir se rattacher à la catégorie des "souvenirs de famille" que la jurisprudence fait échapper aux règles habituelles de partage (Rép. min. n° 30945, JOAN Q 27 mars 2000, p. 2023).

    La loi du 19 novembre 2008 vient préciser, sinon leur nature juridique, du moins leur protection juridique. Ainsi, l’art. 16-1-1 du Code civil fut créé pour disposer désormais que : "Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence." L’art. 16-2 du Code civil est alors complété afin de permettre au juge civil de faire prescrire toute mesure pour faire cesser ou empêcher une atteinte illicite aux cendres. Tout acte ou comportement qui porterait atteinte à ces exigences pourrait ainsi être réparé par le juge judiciaire. Enfin, l’art. 225-17 du Code pénal fut retouché pour consacrer la protection des urnes funéraires par le droit pénal à l’égal des corps. Il est donc possible de poursuivre devant le juge pénal des infractions comme l’atteinte à l’intégrité des cendres.

    Le transport de cendres (en France) n’est pas un transport de corps

    La circulaire du 14 décembre 2009 (NOR : IOCB0915243C) énonce que : "L’alignement du statut juridique des cendres sur celui d’un corps inhumé rend nécessaire l’adaptation de certaines dispositions réglementaires, dont la rédaction était spécifique aux cercueils. Ainsi, le transport d’un corps avant et après mise en bière ne peut être réalisé que dans un véhicule aménagé à cet effet, dans le respect des normes réglementaires. S’agissant d’une urne funéraire, dès lors qu’elle est remise à la personne qui a qualité pour pourvoir aux funérailles et en l’absence de risques sanitaires particuliers, il n’y a pas lieu d’imposer l’utilisation d’un véhicule funéraire pour le transport."

    On ne peut que souscrire à cette analyse, où l’on voit bien que, si la protection est à l’égal d’un corps, il n’en reste pas moins que les cendres n’en sont pas. Saisi d’ailleurs de la singulière question de savoir si l’on pouvait expédier une urne par la voie postale, le gouvernement fit cette réponse byzantine qui, néanmoins, démontre à l’envi que la facilité de manipulation d’une urne funéraire renouvelle la notion de dignité s’attachant aux restes mortels :

    "Sous réserve de l’appréciation souveraine du juge qui en application de l’art. 16-2 du Code civil "peut prescrire toutes mesures propres à empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain ou des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits de celui-ci, y compris après la mort", l’envoi d’une urne par la poste, comme s’il s’agissait d’une simple lettre ou d’un colis, paraît contrevenir aux dispositions précitées. En revanche, il est possible d’envisager que l’urne transite par le service aérien (ou ferroviaire) des services postaux ou de messagerie. Dans ce cas, il convient que l’urne soit déposée à l’aéroport (ou à la gare) de départ par la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles ou mandatée en cette qualité, ce qui inclut un opérateur funéraire." (Rép. min. n° 10728, JO S du 2 octobre 2014).

    En l’espèce, le juge ne retient comme fait indemnisable que le défaut affectant l’urne, il relève d’ailleurs que le SFVP est de bonne foi, puisqu’il en avait proposé le remboursement, ce que la requérante avait refusé, pressée de prendre son train. Le juge décide alors que : "Ce manquement justifie seulement l’octroi de dommages et intérêts sur le fondement de l’art. 1231-1 du Code civil, anciennement art. 1147 du Code civil. L’épouse du défunt se voit rembourser le prix de l’urne à hauteur de 213 €. Dans les conditions particulières du litige, le préjudice moral de l’épouse résulte du fait que l’état intérieur de l’urne brutalement découvert l’a choquée et qu’elle l’a vécu comme une atteinte au respect et à la dignité de son défunt mari. À ce titre, il lui sera alloué la somme de 600 €."

    On remarquera alors que cette condamnation intervient tout d’abord sur le fondement de l’irrespect d’une obligation, puisque l’art. L. 231-1 du Code civil sanctionne l’inexécution d’une obligation. Surtout que l’octroi d’une indemnité au titre du préjudice moral résulte nécessairement de l’application de l’art. 16-1-1 du Code civil précité, c’est bien le fait que la requérante ait vécu cette ouverture de l’urne comme une atteinte au respect et à la dignité de son défunt qui justifie l’allocation de cette somme.

    En résumé, si ces faits ne sont pas suffisants pour que les funérailles lui soient remboursées, il importe à nouveau d’attirer l’attention que l’urne funéraire, de par sa facilité de manipulation, ne peut que faire prospérer le contentieux de la responsabilité de l’opérateur funéraire. L’urne funéraire est-elle un objet comme un autre ?

    Philippe DupuisDupuis Philippe fmt
    Consultant au Cridon, chargé de cours à l’université de Valenciennes, formateur en droit funéraire pour les fonctionnaires territoriaux au sein des délégations du CNFPT.

    Résonance n°126 - Janvier 2017

  • Réglementation : Du nouveau dans la réglementation des DASRI !

    CAA Marseille 26 septembre 2016 n° 15MA02761. Les faits : une demande d’inhumation en terrain privé.

    Dupuis Philippe 2015 fmt

    Philippe Dupuis.

     

  • Réglementation funéraire et peur de mal faire : angoisse… quand tu nous tiens

    Comment ne pas peiner nos concitoyens ?
    Comment ne pas faire d’erreurs ?
  • Réglementation funéraire : les déclarations administratives post-mortem

    Il s’agit ici de répertorier et de présenter succinctement les opérations funéraires qui ne sont pas soumises à une autorisation mais à une simple déclaration auprès du maire.
  • Règlements européens de protection des données personnelles : le secteur funéraire aussi concerné

    Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est un règlement européen (applicable sans transposition en droit national) à respecter à partir du 25 mai 2018, qui impose aux entreprises d’organiser dans un management de système de traitement des données personnelles numériques récoltées au cours de leurs activités.
    Le règlement electronic IDentification, Authentication and trust Services (eIDAS) n° 910/2014 du 23 juillet 2014 a pour ambition d’accroître la confiance dans les transactions électroniques au sein du marché européen. Il établit un socle commun pour les interactions électroniques sécurisées entre les citoyens, les entreprises et les autorités publiques.

  • Réhabilitation des jardins du souvenir du cimetière Saint-Pierre

    Le 16 mai dernier le Service des Opérations Funéraires (SOF) a inauguré la réhabilitation des jardins du souvenir du cimetière Saint-Pierre.

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations